Tu étais là, simplement là...
Sur le calendrier du temps
J’ai corné la page blanche
Où était marqué dimanche,
Ce jour que tu aimais tant.
A la pendule de la vie
J’ai arrêté le balancier
Lorsque tu t’en es allé
Te perdre dans la longue nuit.
On ne s’est pas vraiment compris,
On ne se parlait pas toujours,
Les silences étaient bien lourds.
C’était comme ça, c’était ainsi.
Tu n’as jamais posé ta main
Sur mon épaule, tendrement,
Pour me dire, fiston, c’est bien,
A toi de jouer maintenant.
Je n’ai jamais reçu de toi
Ce que je pouvais attendre,
As-tu cherché à me comprendre ?
Tu étais là, simplement là.
Nous n’avons jamais partagé
Les moments intimes de la vie,
Les peines, les tracas, les ennuis,
Les joies, les rires des enfants-nés.
Tu étais là, simplement là,
C’était ainsi, c’était la vie
C’était la tienne, sans soucis,
Sans passion, sans rêve, sans éclat.
Au journal du temps qui passe,
De toi, j’ai glissé un portrait,
Comme pour ne pas t’oublier,
Comme pour laisser une trace.
Dans le grand livre d’or ouvert,
Comme une simple oraison,
J’ai écrit simplement ton nom
Et ces trois mots « à mon père ».
Commentaires (2)

- 1. | 10/01/2016

- 2. | 08/01/2016
je pense que les poèmes ou l'auteur n'est pas indiqué sont tes oeuvres ?
j'ai vraiment adoré : (aurons-nous) (son naufrage) (au bord de l'étang)
je me suis permis de les publié sur mon blog avec mes photos en illustration
et bien sur en indiquant la source, si tu est réticent, écris moi un com
et je les retirerais.
cordialement