Montmartrois et Poète - Jean-Pierre Mallet
Poème lauréat du Prix Mompezat 2015 décerné par la Société des Poètes Français
( recueil ' J'ai rêvé Montmartre ' )
Montmartrois et poète
( acrostiche )
Juste quelques accords grattés sur sa guitare
Et tous ses souvenirs que ses printemps égarent
Avec quelques pensées posées sur un feuillet
Naîtra une chanson au parfum de l’oeillet
Parti de son village aussi vieux que le temps
Il n’a pas oublié les ruelles d’antan
Entre la rue Norvins et la rue des Abbesses
Revivant en ses vers le bonheur d'un passé
Romances d’autrefois d'un recueil préfacé
Elle va la chanson de sa douce jeunesse
Montmartrois est resté jusqu’au bout de sa plume
Accroché à sa rime enveloppée de brume
L’orgue de barbarie déroule son carton
Là-haut rue Saint-Rustique ou bien rue Vauvenargues
Entre passé présent que la nostalgie nargue
Tourne la ritournelle auprès du Mirliton
Par tous ses mots sortis du fond de l'écritoire
Ou parmi ceux gravés dans un coin de mémoire
Et d'une république à Champagne-Mouton
Troubadour désormais au coeur de la Charente
Ecoutez le refrain que le poète chante
Jean-Pierre Mallet est né à Montmartre le 14 septembre 1950.
Poète auteur compositeur interprète, ses pairs l’ont reconnu poète en lui décernant plusieurs prix. Il est lauréat de la Société des Poètes Français (prix Verlaine, prix José Maria de Heredia) Sociétaire et lauréat de L’Académie de la Poésie Française (médaille d’argent), lauréat de l’Académie Renée Vivien (prix de Poésie Académique) etc. et Consul de la République de Montmartre.
réponse de Jean-Pierre Mallet :
" Chapeau bas même si sur la photo je le garde sur la tête. La poésie de Daniel aux enluminures d'acrostiches révèle les plus belles métaphores montmartroises. Merci Daniel dans le cercle bienheureux des poètes nous te réservons une place de choix! Chaleureuses amitiés montmartroises."
Jean-Pierre Mallet - Consul de la République de Montmartre
Un poème ( sonnet ) de Jean-Pierre Mallet :
Amphore grise
Comme l'aube ruisselle en mon ivresse
De mousse en faux col remplissant toujours
Mon verre voleur, amer flot des jours,
Je bois tout mon soul le temps qui m'oppresse.
Bocage automnal que le soir caresse,
La prairie est tendre aux jeunes amours
Mais en mon cœur gris ton ru n'a plus cours,
Depuis que l'espoir dénoua sa tresse !
L'ange qui me sert est mon échanson
Mais ne connaît ni refrain ni chanson,
Son archer noir s'inspire du mystère.
Voici l'aigle sur l'abîme perché
En ses tourments mon cœur creuse la terre
Vers l'horizon de son soleil couché.